Les tiers lieux

Qu'est-ce qu'un tiers lieu ?

« Espace physique prévu pour accueillir une communauté afin de permettre à celle-ci de partager librement ressources, compétences et savoirs »

tiers-lieux.be

En 1989, le sociologue américain écrit le livre « The Great Good Place » pour dénoncer la destruction des espaces de sociabilités, surtout dans l’aménagement des banlieux. Les lieux de rencontre informels comme le café du coin, le pub, le parc public ou encore la petite épicerie de quartier sont remplacés par des espaces commerciaux déshumanisés, standardisés et sans relations humaines. Il milite alors pour la création de « third place », des espaces intermédiaires entre le maison et le travail. Ce dernier propose 8 critères pour les repérer : un terrain neutre, une ouverture d’esprit, une communication ouverte, un lieu accomodant, un noyau dur de participants, au profil bas, une ambiance joviale et un sentiment d’appartenance.

Le mouvement se popularise en France à partir des années 2010, puis rejoint le Québec. La traduction en « tiers lieu » n’a pas exactement la même signification que celle d’Oldenberg. Il s’agit ici de projets alternatifs, proposant des espaces de rencontre et une forme de mixité sociale.

Pour construire une carte des Tiers lieu au Québec, nous avons ajouté aux critères d’Oldenburg les suivants :

  1. Un espace qui se revendique comme tiers lieu
  2. Un espace ouvert à tous (sans obligation de consommer). Ce qui exclu les espaces de coworking payant et fermé.